Le ronflement est une anomalie survenant durant le sommeil de façon extrêmement répandue, plus fréquent chez l’homme mais qui existe également chez la femme. Après 40 ans, 25% des hommes ont des ronflements importants contre 15% chez les femmes et 4% d’entre eux développent des syndromes d’apnée du sommeil.
Il s’agit de vibrations survenant au niveau de l’arrière-gorge au moment de l’inspiration. Ils ont tous la même cause et sont à considérer comme des alertes sérieuses.
Les conséquences du ronflement sont :
- Sociales, car cela gêne l’entourage proche au point de parfois créer des insomnies chez le compagnon ou la compagne de chambre
- Elles impactent la qualité de vie. Un ronfleur dort mal et ne parvient jamais au sommeil paradoxal ou profond. Il ne se repose pas vraiment ce qui provoque une fatigue matinale, des maux de tête, des somnolences dans la journée...
La complication la plus sévère du ronflement est l’apnée du sommeil, caractérisée par l’arrêt irrégulier de la respiration pendant le sommeil. Cela peut augmenter les risques:
- d’accident vasculaire cérébral par manque d’oxygénation
- d’accident cardiaque, maladie coronarienne
- d’hypertension artérielle
- de résistance à l’insuline en cas de diabète associé
Par ailleurs, on peut noter aussi une relation étroite entre l’obésité et l’apnée du sommeil.
Traitement
Pour soigner le ronflement et plus particulièrement l’apnée du sommeil, il n’existe pas à ce jour de traitement médicamenteux. On parle plutôt de traitement mécanique. Dans les cas les plus graves, une intervention chirurgicale sera nécessaire. C’est alors que l’ostéopathie peut intervenir pour traiter les troubles du sommeil. Dans la majorité des cas, c’est l’ostéopathie crânienne qui sera utilisée par le praticien. Cette pratique sera la plus efficace, car les troubles du sommeil sont la plupart du temps directement liés à un trouble neurologique.
La pratique de l’ostéopathie crânienne va permettre à l’ostéopathe de libérer le crâne du patient de l’ensemble des restrictions dont il souffre pour lui permettre de retrouver un sommeil de qualité. Il est possible alors que le patient retrouve un bon sommeil seulement après deux séances. Toutefois, cette information est indicative, car selon le profil et les antécédents du patient, le traitement pourra être plus long.